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    jeudi 4 décembre 2008

    Les faits se sont passés lundi 17 novembre 2008... en France

    Voici le témoignage d'un prof, durée : 2min 43. C'est pas long, mais c'est important de l'entendre. Les faits se sont passés lundi 17 novembre, et la seule médiatisation qu'il y en a eu c'est ce message qui a été diffusé sur France Inter. Ce n'est pas sur les débats actuels concernant la surveillance des profs ou la suppression des postes, écoutez plutôt ...






    Emission de Danièle Mermet "là-bas si j'y suis" France Inter lundi, 17 nov 2008

    2 commentaires:

    LH a dit…

    Dans le même ordre d'idée, voici un message que j'ai reçu par mail récemment et qui mérite aussi d'être diffusé :

    << Une première en Isère : des enfants raflés à l'école.

    Bonsoir,

    Hier s'est produit un fait très grave à l'école du Jardin de Ville, à Grenoble.

    A 15h45, un père de quatre enfants (un moins de trois ans, deux
    scolarisés en maternelle et un en CE1 à l'école du Jardin de Ville) est venu, accompagné de deux policiers en civil, chercher ses enfants, pour "un rendez-vous en préfecture", ont compris les enseignants.

    A 19h, on apprenait que la famille au complet était au centre de
    rétention de Lyon. Ils y ont dormi. Ils étaient injoignables hier soir. On a réussi à les joindre tôt ce matin aux cabines téléphoniques du centre de rétention (qui, rappelons-le, est une prison). Ils étaient paniqués.

    On a prévenu le centre que la CIMADE, seule association ayant le droit d'entrer dans les centres de rétention, irait voir la famille ce matin.
    Arrivés au centre, les militants de la CIMADE les ont cherchés, sans succès : la famille était en route pour l'aéroport, leur avion décollant une demi-heure plus tard.

    Nous n'avons rien pu faire, nous attendions que les militants des la Cimade comprennent la situation de la famille, afin de pouvoir les aider en connaissance de cause. Ils ont été expulsés ce matin. Leurs chaises d'école resteront vides.

    C'est une première en Isère : la traque des étranger-e-s pénètre dans les écoles.

    Les seuls enfants en situation irrégulière sont ceux qui ne sont pas à l'école.

    Nous vous demandons de bien vouloir faire circuler cette information le plus largement possible. Personne ne doit pouvoir dire "on ne savait pas".

    Merci,

    Emmanuelle, pour le Réseau Education Sans Frontières 38.>>

    Unknown a dit…

    il faut porté plainte car les flics on fait des menaces